DROITS DE L'ANIMAL

DROITS DE L’ANIMAL

 

 

 

Les élections présidentielles ont lieu bientôt, et se feront sans le Parti Animaliste, qui n’a pas pu recueillir tous ses parrainages au sein de ce système débile. Il y a pourtant énormément à faire pour la condition animale : interdiction des corridas, suppression autant que possible des expérimentations sur les animaux, étourdissement préalable dans les abattoirs, sortie de l’élevage industriel, pour ne citer que quelques exemples parmi ceux qui me trottent dans l’esprit.

Actuellement, une recrudescence de la grippe aviaire commande que l’on extermine plus de quatre millions de volailles dans l’Ouest de la France. Cette décision n’est pas sans rappeler l’épouvantable histoire des dix-sept millions de visons exterminés au Danemark, sous prétexte de freiner la contagion du coronavirus.

Quand c’est des êtres humains on parle de génocide, quand c’est des animaux on trouve cela nécessaire. Une pudeur tatillonne nous interdirait même de prononcer le mot de « génocide » s’appliquant aux espèces inférieures. Mais qu’est-ce qu’être inférieur ? Les nazis aussi se sentaient supérieurs. Pour ces animaux, nous ne sommes rien de plus que des tueurs froids. Car leur vie c’est tout ce qu’ils ont, elle leur est aussi précieuse que la nôtre pour nous.

J’ai désormais du scrupule à manger de la viande sachant le mal que cela a coûté. Mais je constate avec amertume le retard des religions sur ce sujet : elles n’hésitent pas à faire passer un sale quart d’heure à l’animal, en l’égorgeant et en le laissant se vider de son sang. Pourtant, l’islam et le judaïsme sont aussi des religions qui sont pleines de douceur pour les animaux, et qui ordonnent de les faire souffrir le moins possible.

Brigitte Bardot, qui se bat depuis cinquante ans pour qu’évolue cette condition animale, dit n’avoir rien vu de bon : je crains qu’il faille posséder une sensibilité supérieurement avancée pour se soucier de la question. Qui sait, peut-être qu’au vingt-deux ou vingt-troisième siècle, les animaux seront devenus prioritaires ou du moins ne tolérera-t-on plus ce qu’on leur fait subir aujourd’hui. En attendant, la chanteuse Angèle chante : « Bah je suis plus qu’un animal… » comme si cela allait de soi…

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