C’était un animal, et il aimait la vie
Elle avait la saveur d’une fleur qui enivre
Les matins étaient doux et sans mélancolie
Il était habituel de se lever, de vivre.
Il était en effet habitué aux élans
De confiance envers l’autre et envers sa maman
Il avait sous les yeux paysages et jeux
Il était dynamique et il n’était pas vieux.
Parfums et sensations, petits cris et amours,
Tout ça par un hasard des plus terribles jours
Disparut. Car un abattoir passait par là
Et emporta sa vie en faisant grands dégâts.
L’amoureux du soleil est devenu viande
Il a fini assiette – un plat que l’on commande
Simple formalité que les humains oublient
Aujourd’hui nul hélas ne se souvient de lui.