FOUETTONS LES MERES CELIBATAIRES VOLONTAIRES !
Avant de commencer cet article, j’aimerais préciser, pour ceux qui ne savent pas lire – ils sont nombreux – que mon papier ne désigne pas les mères célibataires ordinaires ou les mères menacées par un conjoint dangereux, femmes pour lesquelles j’ai plutôt de l’affection, mais les femmes ayant décidé de faire « un bébé toute seule », pour reprendre l’expression consacrée par une chanson imbécile.
Et j’appelle toute personne qui me lira à sortir un fouet et à marquer la chair des femmes qui font « un bébé toute seule », parce qu’elles représentent un danger pour leur enfant, parce qu’elles sont, en toute impunité, objectivement maltraitantes.
Je sais qu’en disant cela, je m’élève contre la vox populi et les médias qui n’ont eu de cesse, depuis quarante ans, de banaliser et de considérer comme normal le fait qu’une femme fasse « un bébé toute seule ». La liste est interminable des panégyriques qui considèrent qu’un père n’est plus indispensable pour fonder une famille. Je sais aussi que quelques voix, mineures, se font entendre pour déplorer la démission des pères : mais quand la mère célibataire volontaire intervient, plus aucune ombre au tableau ne se lève. Elle-même ne se remet jamais en cause : choyée par son entourage car future maman, elle ne se prive pas de juger les quelques-uns qui critiquent sa décision : « Ce sont des conservateurs », marmonne-t-elle. Car, c’est bien connu, le père est du côté du rance et du conservatisme, la mère célibataire volontaire incarne la modernité : nous voilà prévenus.
Le problème majeur qui se pose pour l’enfant est qu’il sera, et ce n’est pas rien, privé de la moitié de sa famille et de cinquante pour cent de sa généalogie. A quel point cela conditionne une vie, une sensibilité, un regard, personne n’y pense. Car, quand une femme fait « un bébé toute seule », il n’y a ni intérêt ni encore moins compassion pour l’enfant privé de père. Celui-ci devient un non-lieu, un non-dit, autrement dit un objet. C’est un enfant dont tout le monde se fout. Comme les bâtards autrefois, les enfants des mères célibataires volontaires sont des gosses dont tout le monde se fout.
Fouettons donc ces salopes, ces chiennes et ces tordues qui font des enfants pour les mutiler !
Une autre difficulté pour l’enfant est qu’il grandira hors de tout triangle œdipien : n’ayant plus le père pour trianguler sa relation avec sa mère, il sera obligé, psychiquement parlant, d’ « épouser » celle-ci. En effet, ne cherchant pas à vivre en couple avec un homme, c’est avec son enfant que la mère célibataire volontaire fait son couple et vit sa vie amoureuse. Immature, elle est symboliquement pédophile.
Reste à savoir pourquoi « faire un bébé toute seule » parait aussi plaisant et banal aux gens. Parce que nous n’avons pas conscience de la dangerosité féminine ? Peut-être aussi parce que cette façon de procréer évoque un procédé bien inoffensif, et jugé drôle, la masturbation.
Incroyable reflet d’une société profondément individualiste ! Puisqu’avec la PMA pour toutes on a supprimé le père, supprimons aussi les grands-parents, les oncles, les tantes, bref, tout ce qui fait la famille élargie, et ne gardons que la mère et son sacro-saint nombril : nous aurons ainsi des accouchements très confortables, une masturbation, et hop !
Ça vaut bien quelques coups de fouets, non ?