MISE A MORT DES TOREROS
On peut se demander l’intérêt d’une corrida si ce n’est d’apporter au peuple et aux élites, ces pétasses avachies, la réalisation sur un plateau de leur pulsions sadiques.
Il y a en vérité une cause très simple, mais jamais évoquée, à la passion qu’ont longtemps eu les peuples hispaniques pour ces boucheries : c’est la jalousie que nourrissent les hommes envers le taureau.
L’accent, la langue espagnole sont dévirilisants pour les hommes. Tout homme espagnol qui s’exprime dans son langage courant parait un peu efféminé. D’où la rage inconsciente de ces hommes dans une culture ayant pourtant inspiré le terme macho, comme s’il fallait en rajouter toujours plus dans la quête de la virilité inaccessible. A ces hommes, donc, qui s’expriment comme des coqs châtrés, on a proposé en sacrifice le taureau, animal qui, dans un monde juste, devrait être le roi du monde. La preuve que les hommes en veulent à sa virilité, avant le combat dans l’arène, les testicules du taureau sont percés d’une aiguille.
Les motifs inconscients de la corrida n’ont jamais été exprimés, mais il s’agit bien ici d’une vengeance des hommes impuissants, féminins, contre la force, la puissance, la divinité mâle que représente le taureau, animal martyr.
Que ces infâmes et cruelles boucheries aient eu autant de défenseurs laissent songeur. On ne peut pas exécuter tous ceux qui viennent dans l’arène, mais il serait bon de mettre à mort les toreros, puisqu’ils gagnent à tous les coups dans ces jeux inégaux. Oui, une bonne peine de mort pour ces infâmes salops, je ne suis pas contre.
PS : Je vous signale qu’en écrivant cet article, je suis sous le coup de la colère suite à la lecture du récit du martyre d’un jeune taureau, par des jeunes toreros à équeuter rapidement.