A LISBONNE

atikva Par Le 25/09/2025 0

A LISBONNE

 

 

 

A Lisbonne, je trouvai près de mon hôtel, perché sur la colline, un petit restaurant traditionnel dont la carte était écrite en anglais, en allemand, en portugais, en italien et en français. Le serveur me trouvait aberrante quand je tentais de lui parler dans sa langue. Je commandai des soles frites. « D’accord, trois petites soles », fit-il. Et il m’apporta une assiette avec les trois grandes soles, un plat de riz et un autre pour la salade, de sorte que je ne pus tout ingurgiter.

Si je souhaitais, je pouvais payer le pain et le beurre, ce qui est toujours délicieux, les restaurants portugais prévoyant ces deux rations comme des surplus.

Je ne trouvai pas de librairie à Lisbonne (il parait qu’on en recense huit), mais un sonnet d’Espanca était écrit à la peinture sur un mur près de mon hôtel !

Mon séjour fut hélas bouleversé par trois pluies torrentielles, qui me martyrisèrent. Cependant, le jour où je partis au hasard en excursion dans le vieux quartier de Lisbonne, l’Alfama, dont il me reste des souvenirs de maisons blanches et roses, et de rues montant sans cesse, j’arrivai près d’une porte brune et me dis qu’il devait s’agir là d’un château. Le Castel Jorge ! Trônant magnifiquement sur la ville ! Je payai mon entrée.

A l’intérieur, c’était si beau. Passons sur la visite des remparts où j’eus le vertige, arrêtons-nous sur la partie primaire qui surplombe la ville, offre une magnifique vue, et, avec ses amoncellements de pierres et d’arbres, évoque la Provence ou la Grèce. J’entendis un cri étrange et songeai, toujours en colère contre les enfants, que certains d’entre eux devaient jouer, ou était-ce un chat en chaleur ? Je levai les yeux : c’était un paon qui, du haut d’un arbre, s’adressait à son congénère.

Les paons, il y en avait une dizaine, et l’un m’amusa particulièrement. Il avait fait jaillir sa queue et retenu toute l’attention de la foule : cinquante personnes se tenaient autour de lui et le photographiaient ! Alors, il ne cessait de tourner sur lui-même ; tantôt on voyait sa tête, tantôt les plumes de son derrière. Il devait sentir qu’il était très important !

 

Tourisme

Ajouter un commentaire

Anti-spam